Le soleil est revenu, nos montagnes reprennent leurs couleurs printanières et la horde sauvage est de retour dans les airs.
Le temps d’un dimanche les couleurs du club ont brillé dans le ciel de Maurienne.
Pour la première sortie de la saison, nos plans rêvaient de l’Ardèche et de petits terrains réservés aux ULM. Le vent annoncé dans la vallée du Rhône a revu nos ambitions à une promenade moins lointaine.
Depuis Albertville, notre jardin de jeu est extraordinaire. Nous avons donc opté pour une ballade en montagne. Notre objectif, le terrain de Sollières en haute Maurienne.
Partir moins loin offre deux avantages.
Les pilotes-marmottes peuvent hiberner quelques heures de plus sous la couette.
Mais cela permet également d’attendre un peu avant de décoller et d’observer l’évolution du temps. En ce dimanche matin, ça tombait plutôt bien car le plafond était bas. Et comme son nom l’indique, la haute Maurienne, c’est haut.
A 11h, les sommets sont encore pris dans les brumes mais le cœur de la vallée est bien dégagé. Le signal du départ est donné. Trois appareils au décollage et six pilotes.
Sortie du circuit par Aiton pour entrer dans la Maurienne.
Passage vertical de St Rémy, nous sommes déjà à plus de 5000 ft, en montée tranquille. Il y a 20/30 km/h de vent qui nous pousse mais le flux est laminaire, agréable.
Le ciel est bleu et les sommets se dégagent petit à petit.
Après le col du télégraphe, nous bifurquons en direction de la haute Maurienne. Après St-Michel-de-Maurienne, la vallée se resserre et le paysage deviens moins hospitalier. Une panne moteur serait particulièrement malvenue. Heureusement, nous volons haut.
Les premières turbulences choisissent précisément ce moment pour se manifester. Le passage travers du Lac de Bissorte devient un peu angoissant.
La petite difficulté surmontée, il est temps de redescendre sur Sollières. Le terrain est bien visible, large et long, la remise de gaz est facile. Une altisurface de luxe pour les oisillons du club, tout juste sortis du nid.
Reconnaissance basse-hauteur du terrain
Comme les émotions, ça creuse, nous voilà parti au ravitaillement des pilotes. Comble du luxe, l’assistance logistique était là pour éviter à certains d’avoir à marcher.
Le vent ronflait sur le terrain, laissant présager un retour mouvementé.
Et pourtant, après Modane l’air s’est assagi et la trajet vers Albertville s’effectue dans le calme.
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