XX Ailes ULM école de pilotage

ULM MUTLI AXES

Un  ULM  multi-axes (avion ultra léger motorisé) est un aéronef sustenté par une  voilure fixe  ayant des caractéristiques particulières :

  • C’est un appareil mono ou biplace (un seul passager en plus du pilote).
  • Sa masse maximale au décollage est de 300 Kg pour un monoplace ou de 450 Kg pour un  biplace (machine, passagers, carburant, bagages, etc…). Ces  masses peuvent être augmentées de 5 % dans le cas d’un  ULM équipé d’un  parachute de secours.
  • Son moteur développe une puissance maximale inférieure ou égale à 60 kW (82 ch) pour les monoplaces et à 75 kW (100 ch) pour les biplaces.
  • Sa vitesse de  décrochage  est  inférieure ou  égale  à 65 km/h et sa charge alaire  à la masse maximale  est inférieure à 30kg/m2.

Construction

Le constructeur doit respecter certaines règles de  conception, vérifier que son appareil est conforme en effectuant un  programme  d’essais  réglementairement  défini, et  déposer auprès  du  Ministère  des  Transports, un  dossier  technique décrivant l’ensemble des opérations et essais réalisés.

Les ULM multi-axes  sont construits en faisant appel à différents  types de technologies (tubes aluminium et toile, bois et toile, toles d’aluminium, matériaux  composites, carbone, etc…) selon des procédés de fabrication utilisés dans l’aviation légère.

Les moteurs utilisés sont soit des moteurs 2 temps ou des moteurs 4 temps.

Vitesse, autonomie

La vitesse d’un  ULM multiaxes  peut varier  de 80 Km/h pour  les plus simples, à près de 300 Km/h pour les plus rapides pour une autonomie de 3 à plus de 7 heures de vol.

Règementation aérienne

Comme tous les engins volants, les ULM sont soumis aux Règles de Circulation Aérienne.

Le  pilote  ULM  ne  peut voler que dans  les conditions  du « vol à vue » (de 30′ avant le lever du  soleil, à 30′ après  le  coucher du soleil, en  dehors des  nuages, avec  une  visibilité  minimale définie par les règlements).
Il peut évoluer librement dans tout  l’espace aérien  appelé « espace non contrôlé », pour lequel il n’existe  pas de contraintes  spécifiques établies par  les Services de la Navigation Aérienne et dans les espaces contrôlés  aprés  autorisation  pour  y  pénétrer (aérodromes, zones militaires, etc…tels qu »indiquées sur les cartes aéronautiques).

Contrairement aux avions, un ULM peut décoller et atterrir en dehors des aérodromes.
Il peut décoller et atterrir  occasionnellement sur  un terrain ayant  les  caractéristiques suffisantes à condition d’avoir l’autorisation de son propriétaire et d’avertir le maire de la commune. Un tel terrain est appelé « plate-forme occasionnelle ».
Si le terrain est utilisé régulièrement, il est considéré comme « plate-forme permanente » et doit faire l’objet d’un arrêté préfectoral d’autorisation d’utilisation.

Les ULM peuvent, sauf cas particulier, décoller  et atterrir librement sur les aérodromes non contrôlés mais doivent demander une autorisation sur les aérodromes contrôlés.

Le pilote doit utiliser un système d’inhalation d’oxygène pour toute durée de vol supérieure à 30 minutes entre les altitudes de 3800 mètres et 4400 mètres (niveaux de vol 125 à 145).
Pour tout vol à un niveau de vol supérieur à une altitude de 4400 mètres (niveau de vol 145), chaque personne à bord doit disposer d’un système d’inhalation et d’une réserve d’oxygène.
L’altitude maximum réglementaire pour un ULM est de 19 500 pieds (env. 5 950 m).